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 La Vérité est un grand miroir tombé du ciel ...

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odhana
Apprenti Rôliste
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odhana


Nombre de messages : 44
Date d'inscription : 27/12/2006

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MessageSujet: La Vérité est un grand miroir tombé du ciel ...   La Vérité est un grand miroir tombé du ciel ... Icon_minitimeJeu 22 Mar - 23:58

« La vérité est un grand miroir tombé du ciel… La vérité est un grand miroir tombé du ciel…»

Je m’éveille en sursaut, et cette phrase continue de résonner dans ma tête, comme un écho lancinant résonnant dans les méandres de mon cerveau. Moite de sueur, mes vêtements et mes cheveux collent à la peau, comme pour me rappeler la teneur de mon rêve.
Je me redresse en titubant, et me dirige vers le feu, où bavassent, de façon bien matinale, quelques membres des Outlands.

« Roo, Odha, je veux pas te vexer mais ta tête… t’es pas terrible ce matin, enfin en tous cas, t’es encore pire que d’habitude… » lance l’un d’entre eux.
Je ne cherche pas à identifier le mauvais plaisantin, surtout pas, me massant le crâne lentement puis je m’assoie auprès de mes amis.
« Cette nuit, j’ai fait un rêve… c’est bizarre que je rêve d’un évènement survenu il y a aussi longtemps, il y a là forcément un signe, celui de Seldarine ». Je bois une lampée de lait chaud puis entame le récit de mon épopée nocturne, les yeux hagards, encore tournés vers ma contrée et son souvenir.

« Cette histoire remonte à 300 ans environ, à l’est de la forêt dense du mont olympe, vers le campement des elfes sauvages.
Je ne suis encore qu’une enfant. Je suis assise, au milieu d’autres jeunes apprentis, à m’échiner sur la pratique de la harpe. … Nos doigts sont rougis du pincement des cordes et couverts d’ampoules, nos articulations sont ankylosées. Rah, comme j’ai pu maudire cette satanée harpe, je voulais faire de la flûte moi, mais non chez nous c’était la harpe... » fais-je le cou empourpré, hochant la tête encore révoltée par ce loupé éducatif. « Qui a imposé ça je ne sais pas, mais bref passons, c’est un autre sujet ».
« C’est donc avec une joie non contenue et fort compréhensible que nous hurlons à la pause annoncée par notre maître de culture traditionnelle et artiste musicien réputé, Hakkor.
Les instruments de torture sont lancés à la volée sous notre fougue jeunesse et s’entassent rapidement au pied de notre bienveillant tuteur, qui fait rouler ses yeux d’un air consterné.
Profitant de ces instants de répit, Hakkor s’assoit sur un tronc sec : « c’est ça allez dépenser un peu d’énergie en grimpant aux arbres et en faisant vos pirouettes… mais attention on n’essaie pas de voler, même si on se sent léger et aérien : pas de voltige ! » ajoute-t-il, sourcils froncés et m’adressant un regard des plus pesant.
« Nous nous éparpillons, chacun des apprentis vaquant à des jeux et occupations variées durant ce temps de repos accordé. Mes compagnons de l’époque et moi même nous regroupons quant à nous dans la vaste clairière aménagée par les anciens au cœur de la forêt. En effet, si l’envie de faire une joute dans les arbres nous séduit, nous avons du pain sur la planche et ne cherchons pas une aire de jeux mais un lieu propice à l’échange… Chargés par le Haut Conseil du village de la préparation de la fête de Seldarine, notre Dame Nature en quelque sorte, nous devons nous activer pour célébrer l’évènement comme il se doit. Comme on dit chez nous, l’avantage n’est jamais du côté de celui qui a négligé de se préparer.
Ce jour là, je me rappelle bien, nous sommes six.
Il y a tout d’abord Othar, Filoes, Merinda et Kyoss, qui sont tous originaires de cette forêt. Ils ont un teint cuivré et des cheveux verts. Seul Fyoz et moi dénotons un peu de cette homogénéité. Ma peau est plus laiteuse, mes cheveux azur, signe de mes origines aquatiques. Fyoz a des cheveux étrangement bruns et une ossature bien plus lourde que la notre, signe de son sang mêlé.
« Bien ! » lance Fyoz, nous tendant des parchemins manuscrits, « J’ai étudié un certain nombre de possibilités pour les festivités. Je pensais que le début de cette journée pourrait commencer par une procession traditionnelle pour laquelle nous devons encore dégager un thème. Ensuite, j’ai établi la liste des offrandes dont est friande Seldarine. J’ai aussi choisi un certain nombre de musiques et danses pour l’hymne à sa grandeur et sa beauté. Il nous reste à fabriquer les costumes que j’aurai bien vus à base de feuilles de Kiloué. Pour le banquet, je pensais aux plats traditionnels notamment le Kahn Ar avec une sauce aux champignons et la classique liqueur de baies sauvages…Bien entendu, ce sont juste des propositions que je vous soumets mais je suis vraiment très excité à l’idée d’organiser tout çà ! »
A cette annonce, les amis se regardent interloqués, lançant chacun une idée propre :
« Ah non se costumer c’est impensable, c’est se moquer de la Déesse, la tenue traditionnelle est obligatoire dans un tel cas ! Il faut savoir respecter nos valeurs… Seldarine n’acceptera jamais cet affront ! » lance Kyoss
« Et depuis quand on mange du gibier en sauce en cette saison c’est ridicule ! rouspète Merinda
« Moi », dis-je, « je trouve l’idée des habits bien… il est bien dit dans les légendes qu’elle-même aimait se parer de fleurs et plantes diverses pour communier avec l’alentour. Mais il ne faut pas compter sur moi pour faire la procession, c’est désuet et complètement dépassé… »
« Mais au contraire ! » argumente Othar. « Les anciens m’ont affirmé que la procession était la seule chose à laquelle Seldarine est vraiment attentive lors de sa fête ! C’est ça avant tout qu’elle apprécie et qu’il faut donc soigner, c’est sur !
La scène au vu de notre fougue et notre immaturité tourne à la prise de bec. Merinda à qui l’on explique qu’elle n’est pas une bonne cuisinière pour se permettre de telles remarques en a les larmes aux yeux. Othar convaincu du bien fondé de la procession pose un ultimatum : si on ne fait de procession, il ne participe pas à la préparation de la festivité…
Je m’emballe pour ma part au sujet des vêtements : « je vous dis c’est la vérité, elle adore les déguisements naturels !

Tout à coup, nos chamailleries cessent promptement, à la perception d’un souffle ressenti par chacun d’entre nous, de l’échine aux chevilles. Je me souviens de ce souffle lent qui parcourt toute ma colonne, jusqu’à m’envelopper complètement de sa présence.
Le souffle dessine ses contours, prenant peu à peu forme, et laisse apparaître un visage, le visage lumineux de Seldarine.
Ses yeux en amande, d’un vert émeraude, nous observent tour à tour. Autour du radieux minois flottent de longues mèches entremêlées, telles les branches d’un arbre majestueux. Ses lèvres sont entrouvertes mais n’esquissent pas de sourire, Seldarine semble attristée.
« Mes yeux s’embrument plus que la région des lacs sacrés lorsque j’entends vos stupidités ! »
Entonnant une mélodie, elle ajoute
« Chacun, en ce plan, même ailleurs, voudrait dicter parfois
ses idées et croyances personnelles pour en faire une loi
Ce comportement, retenez le, n’est pas de bon aloi »
Seldarine marque un temps d’arrêt, la vision du divin s’atténue doucement alors que sa voix devient plus ferme.
« Ecoutez moi bien et sachez que ce précepte, je ne vous le recommande pas, je vous l’impose ! Si un jour vous veniez à l’oublier, je n’hésiterai pas à vous rappeler à l’ordre !
La Vérité est un grand miroir tombé du ciel qui s’est brisé en mille morceaux. Chacun en possède un bout, et pense détenir toute la vérité »

Mes yeux tournant de l’intérieur vers mes amis outlandiens, « Voilà, pour sur que Seldarine, veut remémorer mes engagements envers elle… Pour la fin de la petite histoire, c’est vrai que cette intervention salutaire nous a permis d’accorder nos avis et de célébrer dignement et dans la bonne humeur notre Dame Nature.
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